Nouveauté (2019) : "le complexe de Pégase"


Enregistré en janvier 2019, avec Clément Merienne au piano.

quinze chansons : ces longs frissons, la rancune, le taxi, iwanu ga hana, Maurice, chanter juste, le grand perroquet, la sphère, la chanson des larris, le complexe de Pégase, le puits du verger, le brouillard jaune, douce jalousie, temps de chien, l'amour est sur la bicyclette.


Plusieurs titres s’enracinent dans un terroir de l’Oise, où j’ai mes souvenirs d’enfance ou de famille : l’hommage à l’acte courageux d’un grand-père, la montée de chemins creux où l’on s’égare insensiblement dans le merveilleux, le souvenir d’une cousine tôt disparue.

D’autres évoquent la tension entre idéaux et pulsions, sur un registre parodiant le conflit psychanalytique, ou sur le mode de la rêverie et de l’incertitude. Je propose aussi quelques variations sur la jalousie, au style léger, sucré-salé, ou au goût plus âpre, mais toujours avec l’espoir d’un apaisement.

Des chansons jouent à cache-cache avec la fin : une version urbaine de la fable La Mort et le bûcheron, le chemin de deuil d’un ami dans les limbes douloureux et presque surnaturels d’un veuvage, l’idée stylisée d’un meurtre dans les fumées d’un crépuscule périurbain.

Je ne suis pas dupe de l’usage de la parole par les puissants et de notre consentement à ce pouvoir ; mais je m’efforce à une éthique personnelle pour la chanson : à Chanter juste, en quelque sorte.

Enfin, je propose deux méditations épurées : l’une fait le pari qu’un problème de géométrie puisse finir par vous émouvoir ; l’autre illustre sur le mode floral les vertus du silence.

Les musiques, venues vers la fin de l’achèvement des textes, sont conçues pour les servir au plus près. Pour autant, ballades binaires ou marches ternaires, je les ai voulues mélodiques. J’ai introduit  dans les valses lentes, parfois jazzy, des accords de septième majeure ou de septième diminuée, dont l’ambiguïté cherche à s’accorder aux sous-textes des chansons. J’assume les influences de la country, celle des « vieilles chansons de France », tarentelle au rythme soutenu ou chanson de marche, quitte à user de liberté rythmique. Une gamme pentatonique extrême-orientale fait un clin d’œil au proverbe japonais Iwanu ga hana. Merci à Clément Merienne qui a eu l’idée d’habiller Le Brouillard jaune d’un rythme de reggae, comme le suggérait le premier couplet de la chanson.

Mais ce ne sont ni leurs thématiques ni leurs musiques qui justifient ces chansons : je ne sais pas écrire sur commande. Ce qui a fait naître chacune d’entre elles, c’est moins une idée qu’une pulsion : chacune est venue de quelques mots-clés qui un jour m’ont été donnés. Petit germe, micro-univers en puissance qui à lui seul promettait – de mon point de vue, bien sûr ! – émotion et parfois beauté. Le cultiver, le développer, m’était nécessaire.

Intime ou légère, aucune de ces chansons ne m’a été gratuite. J’espère qu’elles sauront vous toucher. Je vous laisse avec Pégase : entre les ailes et les sabots.


toujours disponible : le CD de 2012




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